La mention de master « Archéologie, sciences pour l’archéologie » (ASA) comprend un seul parcours. Le M1 est un tronc commun généraliste. Le M2 s’intitule “Archéosciences, cultures matérielles et territoires”.
La mention de master “Archéologie, Sciences pour l’archéologie” a pour objectif de former les étudiants à la réalité des métiers de l’archéologie tels qu’ils sont exercés dans l’archéologie préventive, dans le domaine du patrimoine et dans l’enseignement supérieur et la recherche. L’objectif est double :
- insertion professionnelle des étudiants dans les métiers de l’archéologie. Le Master ASA dispense aux étudiants une formation professionnalisante (notamment par des stages de terrain en France et à l’étranger, en milieu professionnel et par des travaux pratiques) qu’ils pourront valoriser en vue de leur recrutement dans les institutions publiques et les sociétés privées archéologiques, ainsi que dans les concours de la fonction publique.
- ouverture vers le troisième cycle et la recherche. Le diplôme du Master ASA permet de postuler au Doctorat mention Mondes anciens porté par l’Ecole Doctorale ED383 de l’Université de Lyon (https://edsciencessociales.universite-lyon.fr/)
Le master ASA s’appuie sur les recherches internationalement reconnues portées par les universités lyonnaises et le CNRS en matière d’archéologie métropolitaine, méditerranéenne et orientale. L’enseignement est assuré par des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des ingénieurs et des professionnels (institutions publiques et entreprises privées) rattachés aux laboratoires et à l’USR de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (MOM) qui sont investis sur le terrain en France et dans le monde.
Le master ASA offre une formation large sur les cultures de la Préhistoire, de la Protohistoire, de l’Antiquité, du Moyen-Age et de l’Epoque moderne. L’espace couvert comprend la France et l’Europe, le Proche-Orient, la Méditerranée et l’Afrique. Les thématiques abordées comprennent la pratique de terrain, l’étude de l’architecture, des objets, les analyses en laboratoire, complétées par les enseignements en langues vivantes, en histoire et en épigraphie. Les unités d’enseignements ont été conçues dans la perspective d’une formation pluridisciplinaire et selon une progression des savoirs et des savoirs-faire du M1 au M2.
Les étudiants doivent maîtriser le contexte historique, culturel, social et linguistique dans lequel s’inscrit la recherche archéologique. Dans ce but, ils suivent des enseignements transversaux qui sont, soit des cours (langues anciennes, épigraphie antique, iconographie, sources et paléographie médiévale) qui sont mutualisés avec d’autres masters (Mondes Anciens, Mondes Médiévaux, Lettres, Histoire de l’Art et Patrimoine, Gestion de l’Environnement, Anthropologie), soit des séminaires de recherche des laboratoires de la MOM, du CIHAM, de l’IUL et de l’ENS.
Une formation aux outils de la recherche vise à l’acquisition de l’autonomie sur le terrain et à développer la capacité d’entreprendre qui sont nécessaires dans l’exercice des métiers de l’archéologie. Il s’agit de savoir utiliser les outils traditionnels comme la photographie, le dessin d’objets archéologiques, la topographie, mais aussi les nouvelles technologies numériques utilisées sur le terrain et an laboratoire comme l’usage des Systèmes d’Information Géographique (SIG) et la Restitution 3D appliquée à l’archéologie.
Un mémoire de recherche est rédigé par les étudiants en fin de chaque année et soutenu à l’oral. L’objectif est l’apprentissage de la recherche scientifique et de l’autonomie sur un sujet : méthode critique, repères bibliographiques, enjeux du sujet, modèles d’analyse.
Le stage professionnel obligatoire en première année permet d’acquérir les compétences pratiques nécessaires à l’exercice des métiers de l’archéologie par un stage sur un chantier de fouilles, dans un musée, une institution ou une entreprise liée aux métiers de l’archéologie.